C’est le 17 novembre dernier que Maël et ses parents ont dû se rendre à l’hôpital Ste-Justine de Montréal pour soigner la leucémie du petit garçon, et ce, sans préavis. Les parents seront absents de leur travail pour un total de 2 mois engendrant ainsi des coûts élevés et imprévisibles.

Quand les émotions s’entrechoquent 

Le 12 novembre dernier, Maël Larose enfilait ses patins pour la première fois à l’aréna Réjean-Houle de Rouyn-Noranda. Petit garçon de 2 ans adorant le hockey, il patinait avec un gros sourire affiché au visage. Le mardi suivant, des picots rouges sont apparus sur le petit corps de Maël. Ses parents, Kim et Valérie, l’ont amené voir son médecin de famille. C’est alors que la nouvelle qu’aucune famille ne veut entendre leur est tombée dessus : un diagnostic de leucémie lymphoblastique aiguë de type b. Kim Larose, le papa de Maël, raconte que lorsqu’ils ont reçu l’information, ils ont figé. Leur univers venait de basculer, ils étaient sous le choc : tous ses projets qui tombent à l’eau, les priorités qui changent, devoir avertir leur entourage, etc. Dès le lendemain, la petite famille rouynorandienne était à bord d’un avion en direction de l’hôpital Ste-Justine.  

Un peu de chance dans toute cette malchance 

Kim considère que Maël est quand même chanceux par rapport à sa maladie, puisqu’il s’agit du type de leucémie le plus répandue et auquel on consacre le plus de recherche. On parle d’un taux de rémission d’environ 80 % pour les enfants malades comme Maël. Le jeune garçon reçoit de la chimiothérapie et d’autres traitements pour mener à sa guérison totale. Kim précise que les résultats de Maël sont au-delà de leurs espérances et de celles des spécialistes, car aucun autre organe ne semble touché par la maladie.

Un appel à l’entraide 

« Ici à l’hôpital, nous sommes entourés de parents qui vivent les mêmes épreuves que nous. On s’entraide, on s’encourage à ne pas lâcher. On est comme une équipe de hockey », mentionne Kim Larose. De l’aide, c’est bien quelque chose dont la famille aura besoin pour les prochains mois. En effet, Maël sera suivi jusqu’à la mi-janvier à Montréal forçant du même coup les parents à s’absenter de leurs emplois respectifs à Rouyn-Noranda. Pendant plus de 2 mois, les parents vivront sans salaire mais les factures, elles, continueront de s’accumuler.  Puis, à toutes les 2 semaines, les parents devront prendre congé du travail pendant 3 jours consécutifs, afin d’accompagner Maël à Ste-Justine. Ce suivi s’étirera sur une année complète. « Ce sont des coûts assez dispendieux, nous ne sommes pas une famille super riche et les dépenses augmentent vite quand on pense aux congés, à l’essence, à l’hébergement. » Voilà pourquoi une campagne de financement a été mise sur pied, afin d’alléger le fardeau financier de Kim et Valérie pendant cette période difficile. Toute la population est invitée à donner et le Go Fund Me permet de faire votre don dans le confort de votre foyer. Chaque dollar peut faire la différence !