Nouvel épisode de manifestation dans le dossier se rapportant à la qualité de l’air au cœur de la capitale nationale du cuivre. Le contenu de l’entente est au cœur des revendications. « Avec les résultats, la semaine passée, des taux d’arsenic dans la cour d’école à Notre-Dame-de-Protection, on s’est dit qu’il était vraiment temps de venir voir le député puis de lui rappeler que son travail, c’est de nous représenter. Il y a une vraie déception », rend compte Isabelle Fortin-Rondeau, militante pour Mères au front.
Malgré la tenue de différentes discussions, les citoyens rouynorandiens se préoccupent du manque d’investissement de Daniel Bernard, et même de la ville face à cette problématique. « La ville vit quand même une crise de grande ampleur puis on aimerait qu’il soit plus présent. On pense que toutes les instances ont un rôle à jouer, on aurait l’espoir que la ville soit plus proactive dans le dossier et qu’elle ose critiquer ce que fait le gouvernement. En tant que citoyens, nous ne nous sentons pas représentés », alerte Isabelle Fortin-Rondeau, en assurant que le collectif sera présent au conseil municipal de ce soir.
Élargir le champ d’action
À l’heure où le mouvement semble atteindre un plafond à Rouyn-Noranda, la possibilité de l’élargir à l’extérieur de la région n’est pas à écarter. « Oui, on est aux prises avec une fonderie. Mais il y a aussi des gens qui sont aux prises avec plein d’industries partout au Québec. Il y a un rapport de pouvoir très déséquilibré, on se dit qu’il faudrait que ça sorte d’ici parce que nous ne sommes pas les seuls à vivre ça. Il faut se joindre ensemble et s’allier. On est loin de lâcher et nous sommes prêts à mettre de la pression à tous les niveaux », certifie la militante de Mères au front.