Ce désir ne veut pas dire que le natif de Saint-Denis-de-Brompton, près de Sherbrooke, n’a pas eu droit à un bonbon de la sorte à sa première année chez les professionnels.
Celui-ci a pu joindre les rangs des Griffins pour six matchs l’an dernier. Blanchi lors de son séjour, ce passage à Grand Rapids représentait un bel accomplissement pour Doucet, auteur de 41 points en 52 parties dans la ECHL.
«Plus que tu montes de niveau, plus que c’est sérieux. J’ai passé un mois dans la Ligue américaine, et tout le monde fait ses trucs chacun de son côté. Je m’en suis rendu compte cette année. Maintenant, je suis plus prêt pour ce qui m’attend», indique celui qui a paraphé un contrat de trois ans avec Détroit à la fin de son passage dans le circuit Cecchini, au printemps 2023.
Après un camp de développement avec les Red Wings, plus tôt dans l’été, celui qui a amassé 185 points en trois saisons et demie à Val-d’Or s’attaque maintenant au vrai camp d’entraînement de l’organisation, le mois prochain. Avec les commentaires de ses patrons lors de l’été, un bon camp d’entraînement et la Ligue américaine serait dans la mire de Doucet.
«Les systèmes de jeu de la Ligue américaine produisent moins d’erreurs. Certains joueurs de la ECHL sont très talentueux et très rapides, mais manquent peut-être une petite chose pour pouvoir accéder au niveau supérieur», analyse l’attaquant.
Avant de mettre le cap vers les États-Unis, Alexandre Doucet est venu faire un retour dans sa région d’adoption pour fouler la glace du Centre Agnico Eagle. L’un des invités de l’Académie des Foreurs, l’ancien #47 a aussitôt accepté l’invitation, lui qui a terminé sa carrière junior avec les Mooseheads d’Halifax.
«C’est vraiment plaisant de faire ma part pour les enfants de l’académie. J’ai vécu des beaux moments dans cet aréna durant les quatre ans que j’ai été ici. J’ai adoré mon passage et ce sont des années récentes de ma vie. Revoir ma pension et la ville, je suis toujours content», se réjouit le choix de 6e ronde du vert et or en 2018.
L’ailier a aussi l’occasion de s’entraîner avec son ancien coéquipier William Provost, qui tente aussi de monter les échelons du hockey professionnel, dans l’organisation des Canadiens de Montréal.
«William passe l’été à Sherbrooke, tout comme Justin Robidas. On a aussi un bon groupe de gars avec qui j’ai joué quand j’étais plus jeune qui s’entraînent avec nous. On se partage nos expériences, c’est un petit plus pour nous», juge Doucet.