Amos : un élève dans un état critique après un accident à la sortie de l’autobus

  • Publié le 29 aug 2024 (Mise à jour le 29 apr 2025)
  • Temps de lecture 2 minutes
Pierre-Olivier Poulin

FAITS DIVERS – La rentrée scolaire débute de bien triste façon pour la communauté d’Amos, alors que le jeune Nathan Macameau, 13 ans, a été happé par un automobiliste, le 27 août dernier.

L’incident est survenu en fin de journée, sur la route 111, près de la rue du Faubourg. L’étudiant à l’école secondaire d’Amos débarquait de l’autobus scolaire dans lequel il prenait place pour retourner chez lui lorsqu’il a été happé. 

Rapidement, une procédure d’urgence a été mise en place afin de reconduire la quarantaine d’élèves qui étaient encore dans le véhicule scolaire. La Sûreté du Québec a ouvert une enquête afin de connaître le fin mot de l’histoire.  

Une équipe d’intervention a été formée, à partir du mercredi 28 août, pour offrir du soutien aux élèves et aux professeurs, au besoin. Selon les dernières informations de la Sûreté du Québec et de la famille, le jeune élève reposait toujours dans un état critique, au moment d’écrire ces lignes, après avoir été transféré au CHU Sainte-Justine de Montréal. 

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Le jeune Nathan Macameau, 13 ans, a été happé violemment par un automobiliste, alors qu’il descendait de son autobus scolaire.

Situation confrontante  

Quelques heures et quelques jours après l’événement, le CSS Harricana était en mode action afin de recadrer les faits disponibles pour aider les élèves.  

Dans une petite communauté comme celle d’Amos et à une époque où les réseaux sociaux sont une partie intégrante de nos vies, un rien peut rapidement enclencher la machine à rumeurs. Psychologue au sein du CSS Harricana, Cynthia Morin parle surtout d’un événement confrontant pour des jeunes qui, parfois, peuvent être naïvement habités par un sentiment d’invincibilité. 

«Qu’on ait une relation privilégiée ou non avec la personne concernée, ça peut quand même ébranler certaines croyances et certaines situations peuvent augmenter les inquiétudes. Elles vont être passagères, car ces jeunes ont la capacité de s’ajuster. Au début, on peut avoir des symptômes, mais avec le temps, l’écoute et le soutien, ça va diminuer», explique Mme Morin. 

Un enjeu peu parlé 

Témoins impuissants lorsqu’un drame de la sorte se produit, les chauffeurs d’autobus scolaires constatent, sur une base quotidienne, les mauvais comportements de la part des automobilistes lorsque les lumières intermittentes sont déployées. Avec la quantité d’arrêts effectués sur les routes témiscabitibiennes, certaines situations finissent par rattraper les gens, même si le bilan régional est reluisant depuis quelques années.  

Or, un déclic doit quand même se faire chez la population, et ça doit passer par une plus grande participation de la SAAQ, croit le directeur général adjoint du Groupe Maheux, Nicolas Maheux. 

«Il y a une belle mobilisation des services policiers, des contrôleurs routiers et des centres de services scolaires. La SAAQ concentre ses énergies sur les enjeux qui, statistiquement, causent plus de décès (vitesse, alcool au volant, fatigue). Il y a un côté malheureux, car étant donné que le bilan pour les autobus scolaires sont si positifs, on en parle moins et on investit moins», souligne M. Maheux. 

Ce dernier soutient que la disposition de la courbe où a eu lieu l’accident n’est pas en cause et que celle-ci n’est pas considérée comme une zone de danger par le CSS Harricana. 

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