Une Lasarroise pionnière de l’aviation canadienne

  • Publié le 27 dec 2022 (Mise à jour le 29 apr 2025)
  • Temps de lecture 2 minutes
Ian-Thomas Bélanger

Johanne Hamelin travaille à l’écriture d’un livre sur son passage dans l’Armée de l’air canadienne, où elle décrit les hauts et les bas de sa carrière dans un métier habituellement composés d’hommes 

Johanne Hamelin a joint les Forces armées canadiennes en 1997, à titre de mécanicienne d’hélicoptère.

En 2007, elle change de métier pour devenir ingénieure de vol et devient la première femme à vivre une expérience de combat en Afghanistan dans ce corps de métier.

« J’étais attachée à un groupe de transport aérien, où nous faisions le transport de troupe et d’équipement dans les zones de combats. Comme les bombes artisanales faisaient beaucoup de victimes chez nos soldats, le transport aérien était la façon la plus sécuritaire pour effectuer les échanges. En tout, nous avons transporté 20 000 personnes et plusieurs millions de tonnes d’équipement », a déclaré l’ancienne caporale-chef originaire de La Sarre.

Johanne Hamelin a été reçue à Ottawa pour une reconnaissance officielle de son service dans les Forces armées, près de 7 ans après son retour à la vie civile.

« C’est en nettoyant des classeurs que des militaires se sont rendu compte que je n’avais pas été saluée pour mon dévouement au drapeau canadien en Afghanistan. Ces derniers ont donc fait cheminer mon dossier à l’administration militaire et, quelques années plus tard, j’ai finalement reçu les honneurs en question ».

À l’instar de plusieurs soldats présents dans le pays d’Asie centrale, elle a dû à quelques reprises utiliser son fusil d’assaut afin de se sortir de situations dangereuses.

« Lors de l’une de nos sorties, nous avons eu un atterrissage en catastrophe et je fus blessée au dos. Je garde malheureusement encore les séquelles de cet accident », a-t-elle admis.

Par ailleurs, Johanne Hamelin a sa place au Warplane Heritage Museum d’Hamilton, en Ontario, à titre de première ingénieure de vol en Afghanistan.

« Je fais partie de l’exposition permanente. C’est tout un honneur d’être là, avec d’autres femmes qui ont battu le sentier dans l'histoire de l’aviation canadienne. » 

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Johanne Hamelin a sa place au Warplane Heritage Museum d’Hamilton, en Ontario, à titre de première ingénieure de vol en Afghanistan.

Maintenant bien présente dans le milieu lasarrois 

Johanne Hamelin est de retour parmi les siens, où elle demeure encore active au sein des groupes de jeunes.

« Je suis très impliquée au niveau des cadets de l’armée, ici, à La Sarre. J’ai la chance d’avoir une expérience que peu de militaires ont et je veux passer mon savoir et mon expérience aux jeunes afin de les inspirer », avoue avec candeur la vétérane maintenant âgée de 44 ans.

Cette dernière n’a par ailleurs aucune honte d’avouer qu’elle paye malheureusement le prix de son sacrifice, autant physiquement que psychologiquement, et qu’elle doit toujours recevoir des soins.   

De militaire…à auteur! 

Johanne Hamelin confirme qu’elle en est en processus de terminer un livre, qui parle de ses expériences dans l’Armée de l’air canadienne.

« J’ai presque terminé l’écriture puisqu’il me reste que quelques chapitres à rédiger. Je m’attends à ce qu’il soit publié en 2023. J’ai très hâte de voir le produit final et j’espère que je vais pouvoir inspirer les gens par mon vécu », conclut l’ex militaire avec fierté. 

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